VIVRE EN BAPTISE

Être baptisé, c'est être plongé dans la vie de Dieu; découvrir avec les parents, parrain et marraine l'amour que Dieu porte à l'enfant. Inventer jour après jour ce chemin d'amour parcouru par le Christ. Laisser l'Esprit Saint souffler dans le cœur et dans la vie pour s'ouvrir aux autres; se sentir soutenu et accompagné par une communauté de baptisés qui forme la famille de l'Eglise universelle. Décider de baptiser son enfant, c'est s'engager également à faire de lui petit à petit un baptisé vibrant dans la foi chrétienne. Cela demande de la préparation et peut-être quelques mises à jour, histoire d'être en cohérence avec son enfant, son filleul pour marcher du même pas dans l'espérance sur les chemins de la même joie, de la même foi.

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Quel rendez-vous plus facile et nourrissant que celui-là ? La Parole de Dieu est distillée semaine après semaine comme une bouchée de pain frais ! Le pain et le vin devenus Corps et Sang du Christ réalisent la demande de Jésus de le rendre présent par ces gestes. Mais pas seulement ! Car en « faisant cela en mémoire de Lui », celui qui vient communier ressent cet encouragement à vivre à l’image du Christ dans un généreux don d’amour. La présence d’une communauté rassemblée stimule également la nécessité de la prière et de vivre plus nombreux la construction du Royaume d’amour voulu par Dieu.

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Approcher de la table de l’Eucharistie demande d’être à même de saisir quelque peu la richesse et le mystère de ce sacrement. Un cheminement préparatoire adéquat intensifiera davantage encore chez le communiant cette communion véritable entre lui et Dieu. Cette intimité spirituelle se prépare et s’éclaire tout au long de la messe pour que la vie de Dieu et la vie du communiant se rencontrent réellement pour ouvrir de nouveaux chemins de vie et d’amour inspirés par cette demande du Christ :            « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ! A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ».

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« Reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité ! » Parole forte entre les fiancés lors du sacrement de mariage. Paroles vides s’il n’y avait pas auparavant l’échange libre de consentements et d’engagements entre les partenaires car ce sont les mots échangés qui créent cette alliance totale inspirée du don entier de la vie du Christ au nom de Dieu sur la croix en signe d’amour pour l’humanité. L’amour peut être fort à ce point qu’un homme et une femme risquent leur vie à construire cet amour avec le soutien et la lumière de tout ce que le Dieu d’amour révélé par Jésus Christ a dit et fait comme paroles et comme gestes. Le couple s’engage à en être signe, à devenir la vitrine de l’amour de Dieu aux yeux du monde ! Cela se réfléchit mûrement quelques mois à l’avance pour que la fête du grand jour résonne de nombreux jours !

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Certains parents disent en accueillant un enfant :          " pour le baptême , on lui laisse la liberté de choisir plus tard" ! En montrant eux-mêmes leur foi et les valeurs importantes à leur vie, en ouvrant l'enfant à tout ce qui pourrait être signe d'amour pour lui, il arrive que l'enfant, l'adolescent, l'adulte se laisse séduire par l'amour de Dieu et manifeste alors le désir d'être baptisé pour tracer son chemin de vie avec tout ce que l'amour de Dieu peut transmettre. Une préparation spécifique est nécessaire également afin d'être nourris de la richesse de la foi au travers d'une approche plus intense de la Parole de Dieu.

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Une épreuve dans la vie affaiblit une personne, l’isole de la vie qu’elle menait et notamment des contacts bienfaisants qu’elle chérissait. C’est vrai au niveau social, c’est vrai dans la proximité avec Dieu. Or ce dernier porte une attention privilégiée pour les personnes en souffrance. Il veut se montrer proche d’elles. Le sacrement des malades vise cet objectif de rendre Dieu plus proche de celui qui souffre dans son corps et son cœur. Cette présence de l’amour de Dieu aux côtés d’un malade est cette main tendre et douce dont chacun a besoin quand cela ne va pas bien.

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Accueillir le sacrement de la Confirmation c’est librement adhérer à la foi du baptême pour en vivre pleinement dans le souffle de l’Esprit Saint, l’Esprit d’amour et de générosité qui habitait le cœur du Christ Jésus. Après le baptême et une première communion à l’Eucharistie, ce sacrement poursuit une logique de cheminement dans la foi chrétienne. Si aujourd’hui ce sacrement est conféré à l’issue de la catéchèse préparatoire des enfants, il est aussi de plus en plus courant qu’on le demande une fois adulte après un parcours préparatoire adapté et selon des étapes bien précises organisées par le service diocésain de catéchèse, Catéveil. Il n’est jamais trop tard pour entrer pleinement dans le souffle de Dieu.

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Aimer sans trébucher à cause du mal, des formes de violences, etc, c’est plutôt rare ! L’homme est pécheur et si sa volonté est d’aimer à l’image de Dieu                   « Comme je vous ai aimés » , l’homme prendra conscience du mal dont il est responsable ou victime faute d’assez d’amour donné ou reçu. Confier à Dieu par le sacrement du pardon ce poids qui freine les élans du cœur, ces blessures qui ont du mal à cicatriser, c’est compter sur lui et son amour sans faille pour se relever, aller de l’avant à nouveau dans des essais d’aimer car pardonner c’est vouloir aimer plus encore que le mal que j’ai fais ou que j’ai reçu ! Folie d’une des dernières paroles de Jésus assassiné sur la croix : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

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